Seve’it Janvier 2016

ADAPTATION DU DOUGLAS À LA SECHERESSE

A compter du 1er décembre 2015 et pour une durée de 3 ans, la chaire d’excellence Ressources Forestières et Usages du Bois, va co-financer, avec l’école doctorale ABIES d’AgroParisTech, la dernière des 8 thèses programmées sur la chaire. Thibaut CHAUVIN sera encadré par Philippe ROZENBERG de l’UAGPF-INRA d’Orléans et Hervé COCHARD de l’UMR INRA PIAF de Clermont-Ferrand. Le sujet de cette thèse est: Adaptation du Douglas à la sécheresse. Elle est intégrée dans l’axe 1 de la chaire « Amélioration de la durabilité du bois de Douglas, impact des changements climatiques »

RELATION ENTRE LES ENTREPRISES DE LA FILIÈRE BOIS

Romain ROUAUD a été recruté fin décembre, dans le cadre d’un financement Post-Doctorat, pour mener une étude sur (i) le comportement des ménages concernant leur consommation en bois et (ii) d’autre part sur les opportunités et faisabilités de développer les circuits de proximité. Ce sujet d’étude fait partie de l’axe 3 de la chaire « Approches juridiques, socio-économiques et territoriales des usages et conflits d’usage autour de la ressource forestière »

Ces deux questions complémentaires seront traitées par le biais de deux démarches méthodologiques différentes :

Le comportement des consommateurs de bois va être capté de façon quantitative au travers de questionnaires envoyés aux ménages. Pour avoir la plus large diffusion possible nous allons essayer d’emprunter les journaux des collectivités, lettre de la Région ou des Départements, pour éviter d’avoir à acheter les adresses. L’équipe du laboratoire GéoLab travaille à la construction du questionnaire, pour qu’il parte dans ce premier trimestre et qu’on ait les retours au printemps. L’idée est de saisir comment et pourquoi les ménages consomment du bois (d’œuvre, on laisse de côté le papier, pourtant ce serait très intéressant à traiter), où ils se fournissent et si ils ont des attentes particulières en termes de services de proximité vis-à-vis du bois : sciage à façon, etc. La sociologie et la géographie des répondants sera un facteur très important et nous avons l’habitude au laboratoire de travailler sur ces aspects.

La question des opportunités et faisabilités de développer les circuits de proximitéssera travaillée sur la base d’un Audit Patrimonial (Ollagnon, 1987), une démarche développée et enseignée à AgroParisTech, en ce qui concerne la gestion du vivant et des biens communs. L’idée est de partir d’un constat simple, c’est la mise en tension entre des enjeux globaux et locaux de la gestion du bois dans la filière régionale. D’un côté une économie de marché mondialisée de l’autre des usages patrimoniaux et des demandes d’aménités

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