Contact : alexandra.courtin@unilim.fr

These 4: Doctorant  – Alexandre Parker (2016-2019)

Directrice de thèse – Alexandra Courtin-Nomade (GRESE, Université de Limoges)

Co-Directeurs de thèse :  François BORDAS (GRESE, Université de Limoges) et Valentin ROBIN (GRESE, Université de Limoges)

Compréhension des mécanismes de remobilisation   d’éléments métalliques au cours du temps pour une gestion durable du stock sédimentaire en contexte de barrage

Cette thèse va etudier des formes et stabilité des éléments métalliques (EM) au sein de la matrice sédimentaire en contexte de barrage

• Identifier et caractériser la contamination en EM (spatiale & temporelle) à travers les sédiments et les eaux par une méthodologie pluridisciplinaire et multi-échelles, avec caractérisation des EM des sédiments de surface et des eaux du site d’étude (amont / aval) et caractérisation des EM du stock sédimentaire (≈ 1 siècle d’accumulation)
• Étudier le comportement, la stabilité et la mobilité des EM présents dans ces matrices au cours de leur accumulation et de leur remobilisation (crues ou des exploitations de la retenue) par spéciation géochimique et identification des phases porteuses des EM et l’étude de la stabilité et de la mobilité des EM dans la colonne sédimentaire.
• Comprendre et modéliser les mécanismes de remobilisation des EM au cours du temps et en contexte de barrages, avec Identification des paramètres physico-chimiques influant sur la mobilité des EM et l’identification et compréhension des mécanismes réactionnels aux l’interfaces Solide / Liquide impliqués dans la mobilité des EM.

These 2 : Doctorant : Franck Frémion (Soutenu Novembre 2016)

Directeurs de thèse : François Bordas et Alexandra Courtin-Nomade

Le travail de cette thèse à étudier la qualité des sédiments et leur stabilité au cours de leur accumulation et de leur remobilisation suite à divers évènements (crues, marnages, chasses, curages) dans une retenue de barrage.Le projet à évalué la qualité spatio-temporelle des sédiments en tenant compte des différentes sources possibles de contaminations métalliques.

• La discrimination et la quantification des origines, géogénique versus anthropique,
• L’étude de la stabilité des éléments métalliques (EM) d’intérêt au sein de la colonne sédimentaire par détermination des caractéristiques physico-chimiques des sédiments et une connaissance approfondie des phases solides (spéciation chimique – extractions sélectives – et solide – RX, MEB et méthodes spectroscopiques),
• La connaissance des phénomènes réactionnels à l’interface solide / liquide notamment ceux liés à une modification du rapport solide/solution, du potentiel rédox, de l’ageing,…. grâce à des expérimentations en laboratoire et des outils géochimiques de modélisation,
• La détermination des flux en EM potentiellement remobilisables depuis les matières en suspension (MES) jusqu’aux sédiments, des sédiments vers la phase aqueuse (et inversement) en tenant compte du transport solide, liquide et colloïdal (analyses ICP optique/de masse, AAS, minéralisation totale ou partielle, ….),
• L’estimation de la toxicité potentielle des sédiments dans un contexte de lac de retenue, dans le cadre d’une perturbation de leur stockage et d’une remobilisation des EM vers le dissous ou le particulaire (bio-essais normés sur organismes et végétaux, à plus ou moins long terme : tests aigus et chroniques).