Présentation

L’union européenne a adopté en octobre 2000 une directive cadre (DCE) de manière à améliorer l’efficacité de sa propre politique et harmoniser les dispositions de chacun des états membres. Le bon état écologique (biologique, chimique, physique et hydromorphologique) des eaux, qui constitue l’objectif à atteindre en 2015, ne sera probablement pas atteint à l’horizon de cette première échéance. Ce faible résultat a conduit à la mise en place de réseaux de suivi de qualité (réseaux de contrôles opérationnels) et à la mise en place d’actions de restauration. Parmi les difficultés on observe des défaillances de l’état chimique, avec le non-respect des normes de qualité environnementales, et un état écologique dégradé, en partie imputable à l’impact des barrages et ouvrages implantés sur les cours d’eau. De plus, il convient de sauvegarder la qualité des masses d’eau actuellement en bon état par l’augmentation de la connaissance de manière à prendre les bonnes mesures de gestion. Il convient également d’anticiper sur les évolutions possibles liées au changement climatique. La production hydroélectrique représente un enjeu important dans le développement des énergies renouvelables. Cette dernière vise non seulement le rendement soutenu en matière d’énergie hydroélectrique mais aussi l’utilisation polyvalente des retenues de barrages et le maintien des processus naturels et de la biodiversité. Or, elle fait l’objet de nombreuses discussions entre les gestionnaires et les exploitants du fait des impacts important qu’elle peut exercer sur la qualité des eaux et des milieux aquatiques : rétention particulaire et altération du transport naturel des sédiments, modification de la qualité de l’eau retenue, phénomène d’eutrophisation de la masse d’eau, accumulation de substances indésirables, …

l’ancien Groupement de recherche eau sol environment (GRESE) dans son projet quadriennal (2013-2016) a inscrit  un axe sur la « caractérisation de sources de contamination et transport dans le milieu naturel » incluant l’indication, la caractérisation et la quantification des contaminants dans l’environnement. En collaboration avec EDF et la Fondation Partenariale de l’Université de Limoges , la Chaire d’excellence Grandes Retenues et Qualité des Eaux (Chaire GRQE) a été mise en place. Maintenant avec les nouvelles structures a l’université, Peirene et EDF continue leur collaboration avec un prolongement de la Chaire depuis 2018.

Historique

La Chaire « Grandes Retenues et Qualité des Eaux » est un programme de recherche pluridisciplinaire (hydrologie, chimie de l’environnement, sédimentologie) de 5 ans co-construit avec les gestionnaires. Cette chaire a pour vocation de concilier les enjeux de recherche et de gestion. Elle a été initiée suite au constat d’un déficit de connaissances sur les impacts des barrages sur les cours d’eau. Rappel des objectifs

1. Développer des travaux de recherche fondamentale,
2. Établir une dynamique de connaissances et de partage du savoir,
3. Former pour comprendre et agir face aux attentes environnementales.

Dates clés

• Mise en place d’un comité de pilotage en juin 2012
• Signature de la convention le 29 novembre 2012
• Recrutement d’un titulaire (Brice MOURIER) le 1er septembre 2013
• 1ére réunion du Conseil scientifique (3/12/2013) et du comité exécutif (5 février 2014)
• Brice MOURIER (du 1er septembre 2013 au 30 septembre 2016) puis Stephen MIDGLEY (de mars 2016 à fin 2020) ont été successivement employés pour réaliser l’animation de la Chaire GRQE