Lire… Dans Le Monde diplomatique d’avril 2015 (n° 733), p. 14-15 les résultats d’une enquête originale de Pierre Daum : Cinquante ans dans l’ombre de l’histoire, Enquête sur ces harkis restés en Algérie.

 » Abandonnés par le gouvernement français, des milliers de supplétifs de l’armée furent assassinés dans les mois qui suivirent l’indépendance. Pourtant, la plupart des harkis continuèrent de vivre en Algérie avec leurs familles. Depuis cinquante ans, ces témoins d’une histoire coloniale plus compliquée que les shémas acceptés sur les deux rives de la méditerranée sont victimes d’une relégation sociale quasi institutionnalisée. « 

À compléter par le dernier ouvrage de Pierre Daum Le Dernier Tabou. Les harkis restés en Algérie après l’indépendance, Arles, Actes sud, 2015.

De l’Algérie il est aussi beaucoup question dans la revue L’Esprit Créateur (volume 54, n° 4, winter 2014, The Johns Hopkins University Press, Baltimore), revue américaine dont le mérite est de publier des études sur la France et l’espace francophone en mélangeant les deux langues, le français et l’anglais. Ce numéro portant le titre The Algerian War of Independance and its Legacy in Algeria, France and Beyond, comprend plusieurs communications faisant suite à une introduction de Maya Boutaghou (Florida International University) sur l’héritage de la guerre d’indépendance algérienne. On y trouvera en particulier plusieurs articles sur les mémoires de ce conflit, en particulier dans la littérature fictionnelle.

Crédit photo : Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) – Stèle des Harkis, Fagairolles 34, CC BY-SA 3.0.